Nous quittons les montagnes embrumées de Munduk pour retrouver le soleil et la chaleur d’Amed sur la côte Est.
Comme nous le faisons depuis le début de notre séjour, nous payons les services d’un taxi pour nous conduire sur nos lieux de visites ou vers nos hôtels. C’est l’occasion de discuter avec des balinais mais aussi de nous arrêter dans des bouis-bouis dans lesquels nous n’aurions jamais pensé mettre les pieds. C’est également l’occasion de s’apercevoir que les balinais profite un maximum du tourisme (et ils auraient tort de s’en priver). Là où nous mangeons 3 repas pour une douzaine d’euros, ici la note est de 6€ pour une nourriture tout aussi (voir plus) qualitative.
Les distances de trajet sont trompeuses. Ici il n’est pas question de rouler à 130 km/h sur une autoroute. Pour faire environ 120km, il faudra bien 3 heures. Nous arrivons donc dans la petite ville balnéaire d’Amed. Le centre n’est pas très grand mais c’est une destination assez prisée pour les activités aquatiques. C’est aussi un point de départ pour les îles Gili.
Amed, plage et snorkeling
Nous prévoyons 2 jours complets sur Amed. Le premier sera sous le signe de la relaxation. Le matin, nous filons vers la baie de Lipah pour faire du snorkeling et voir l’épave d’un navire japonais. Elle est très facile d’accès car non loin de la plage (environ 50 mètres). Nous avons été plutôt déçus car la visibilité n’était pas au rendez-vous. La vue très troublée permet tout de même d’observer l’épave mais pas forcément les poissons. Cette absence de visibilité était très certainement due aux courants. Pendant que l’un tourne autour de l’épave, l’autre joue avec notre mini-voyageur qui commence à se faire aux vacances sous le soleil.
Une autre épave est visible à Tulamben mais l’épave japonaise était accessible à pied depuis notre hôtel (20 minutes). Dans les 2 cas, si les fonds sont brassés, la visibilité n’est pas très bonne.
L’après midi, nous filons sur la plage de Jemeluk pour faire une nouvelle fois du snorkeling. Cette fois-ci, cela ressemble plus à ce que nous avons déjà vu à La Réunion : des poissons, des coraux. Cette journée est l’occasion pour nous de nous poser un peu et pour notre fils de jouer un peu dans l’eau et sur la plage.
En fin de journée, nous rejoignons, au soleil tombant, le Jemeluk Sunset : point surplombant la plage pour profiter d’un joli coucher de soleil.
En attendant, notre taxi, Malo en profite pour pour se faire des copines balinaises qui s’occupent de lui comme si c’était leur petit frère. C’est aussi pour cela que nous souhaitons voyager avec notre fils. Pour qu’il se fasse plein de copains dans le monde entier avec lesquels il pourra échanger et s’enrichir.
Temples, palais et spiritualité
Nous profitons de notre deuxième journée pour faire un tour dans les environs et plus précisément au temple Pura Lempuyang et au palais Tirta Gangga.
Le premier est un des plus beaux et célèbres des temples de Bali. Il ne s’agit d’un, ni de deux, ni de trois mais de sept temples qu’il est possible de voir après avoir gravi 1700 marches dans une nature abondante. Au sommet, trône le dernier temple : le Pura Lempuyang Luhur. Le premier temple accessible très rapidement depuis le parking est le Pura Penataran Agung. Ce dernier est le plus spectaculaire et très reconnaissable avec sa porte du Paradis encadrant la vue (si elle est dégagée) sur le mont Agung. Il semble qu’une photo au niveau de cette porte soit désormais payante ce qui n’était pas le cas en Mai 2018.
Avec un enfant de 2 ans sur le dos ou qui veut marcher de temps en temps, nous ne faisons que 3 temples en 2 heures. Il faut normalement compter 4 heures pour faire tous les temples. Ce jour-ci, le brouillard est dense et nous avançons dans une ambiance humide et mystique.
Après avoir bien transpiré sur les flancs du mont Lempuyang, nous nous dirigeons vers Tirta Gangga, un ancien palais royal. Une pause rafraîchissante d’une heure dans ce jardin aquatique comportant des fontaines et de grands bassins avec des carpes. Pas forcément le lieu idéal avec un enfant qui court dans tous les sens mais il est très agréable de s’y promener.
Si lors de vos visites, vous programmez des temples ou palais avec le mot Tirta, attendez-vous à trouver des lieux pourvu de bassins, de fontaines. En effet, Tirta signifie Eau.
Amed est une petite cité balnéaire dans laquelle il fait bon de prendre son temps et de profiter du littoral. C’est un aussi un point de chute pour rayonner dans les environs et faire un saut dans les temples et palais du coin.
Amed, c’est aussi un moyen de rejoindre les îles Gili, notre prochaine étape.