Nous quittons Amed pour rejoindre les îles Gili. Ces dernières sont au nombre de 3. Gili Trawangan est l’île festive. Si vous souhaitez faire la fête, c’est sur cette île qu’il faudra aller. Gili Meno est l’île nature, beaucoup plus tranquille. Gili Air est l’île familiale qui est le bon compromis entre les 2 premières. C’est sur celle-ci que nous avons passé 2 jours.
Comment rejoindre les îles Gili depuis Amed?
Le plus rapide est de prendre les Fast boats, le trajet se fait en 1 heure. La compagnie la plus connue est Freebird.
Pour prendre un de ces fast boat, nous nous étions renseignés directement à l’embarcadère avec des vendeurs faisant office d’intermédiaire mais les tarifs semblaient assez élevés. Notre objectif était d’être pris en charge jusqu’à Ubud pour le retour. Le but de ces vendeurs est de vous faire prendre un retour sur Amed pour que leurs contacts prennent en charge la course en taxi pour rejoindre votre prochain logement.
Notre souhait étant de revenir à Padangbai pour aller à Ubud. Leur offre ne nous convenait pas car ils nous faisaient revenir sur Amed, plus loin pour rejoindre Ubud. En terme de temps de trajet, ce n’est pas négligeable avec un enfant de 2 ans. Si vous souhaitez revenir dans les alentours d’Amed, ça peut valoir le coup, c’est à étudier.
Nous étions un peu court en timing pour trouver une solution et nous sommes tombés la veille de notre départ sur le site de Bilel : Le Bali Blog. Nous avons échangé via Facebook Messenger et Bilel a été très réactif et a activé ses contacts. Pour un trajet A/R Amed-Gili Air puis transfert vers Ubud, les vendeurs de l’embarcadère nous demandaient 117€. Via le site, nous avons opté pour la formule Amed vers Gili Air puis Gili Air vers Padangbai et enfin transfert vers Ubud pour 90€.
Arrivés à Padangbai , c’est un peu la foire d’empoigne. Il existe énormément de racolage pour les taxis mais attention si vous avez un transfert organisé suivez les indications et ne prenez pas le premier taxi venu. Dirigez vous vers le parking, vous y retrouverez vos conducteurs avec les instructions que l’on vous aura donné.
Retrouver la liberté sur Gili Air
Il est très facile de se déplacer sur Bali que ce soit en scooter, en transport en commun ou avec chauffeur. Avec notre fils de 2 ans, nous avions pris des chauffeurs comme moyen de transport. Ce mode a pour inconvénient le manque de liberté dans nos déplacements. Nous pouvions aller où bon nous semblait mais nous n’osions pas forcément dire à nos chauffeurs de s’arrêter tous les 50 mètres pour prendre des photos. C’était plutôt frustrant.
Première chose à savoir, sur l’île, il n’y a pas de voitures ou de scooters, uniquement des vélos ou des calèches. Nous avons donc louer des vélos pour nous déplacer. Le temps semble s’arrêter ici, le premier sentiment qui nous est venu et un sentiment de LIBERTE ! Pour la première pendant le séjour, nous avions tout à portée de quelques pas ou de quelques coups de pédales.
Chill & Sea : Notre coup de cœur du séjour
Lorsque nous posons les pieds sur l’île, le ton est donné et c’est aussi pour ça que nous avions décidé d’ y poser nos valises : profiter et prendre son temps!
Nous prenons nos quartier au Bamboo Cottages. Un hôtel que nous avons apprécié. Nous avions opté pour le Studio avec terrasse et mezzanine. Comme beaucoup, cet hôtel est en bord de plage. La piscine étant très proche de la mer (50 m), nous pouvions profiter de celle-ci avec notre fils pendant que l’autre aller faire du snorkelling juste devant l’hôtel : juste parfait !
J’ai (Cédric) même eu la chance de voir une tortue, un superbe moment. Il est possible de faire des sorties pour plonger dans des spots plus au large mais notre objectif était de nous poser et de ne pas trop bouger, histoire que Malo aille à son rythme également.
Le tour de l’île est assez rapide à faire en vélo, une bonne activité avec un enfant. Prendre le temps de s’arrêter, de s’offrir une glace, un verre face aux eaux turquoises, nous nous sommes vite acclimatés 🙂 . Sur le littoral, le vélo peut être compliqué car présence de zones sableuses mais il suffit juste de pousser le vélo sur quelques mètres (Nord de l’île notamment).
Le soir venu, nous regardons le soleil disparaître, une coco à la main sur les plages du Nord ou de l’Ouest. Que demande le peuple? Des vacances au soleil comme on se les imagine. Un moment paisible pendant lequel Malo jouait dans l’eau sur fond de soleil qui disparaissait derrière le volcan. Nous aurions souhaité que ces moments durent une éternité. La réalité du quotidien était bien loin. Seul bémol, la marée basse rendait les couchers de soleil moins sexy. Mais il en fallait plus pour nous empêcher de kiffer.
Afin que Malo profite lui aussi des fonds marins, nous avions loué l’espace d’une heure, un kayak à fond transparent. Malheureusement pas de tortues en vue mais beaucoup de poissons. Comme nous nous y attendions, ça n’a intéressé le fiston que 15 minutes. Après, il commençait à s’agiter.
Globalement, nous étions venu ici pour prendre notre temps et nous reposer et nous avons eu ce que nous voulions. Avec du recul, nous serions surement restés une nuit de plus parce que ça fait du bien de ne pas faire grand chose aussi 🙂